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Cette étude menée par Eamon Drumm et Onkar Sadekar a pour vocation de comparer les discours en vigueur sur les tiers-lieux : d’une part les auto-définitions des porteur.euse.s de lieux, d’autre part les discours extérieurs posés sur ces lieux. Cette recherche, portée par Sciences Po Paris et l'Université Centrale Européenne, se fonde sur les données publiques de Commune Mesure et sur un corpus de texte issus de Twitter. Ces premiers résultats montrent que les discours sur les tiers-lieux évoluent avec le temps, et qu’il existe des différences terminologiques entre la façon dont se perçoivent les tiers-lieux et la façon dont ils sont perçus par des regards extérieurs.

Ce livrable issu du cycle 2020 des petits déjeuners de la mesure d’impact a été co-produit par Convergences, l’Avise et IMPROVE. Il est pensé comme un outil pratique pour les lecteurs et lectrices de la littérature sur la mesure d’impact afin d’avoir des clés d’analyse et de décryptage des enjeux. Cet outil permet à tout porteur.euse de projet de s’orienter dans les méthodes de mesure d’impact et de choisir comment iel souhaite mener l’évaluation de son propre projet.

“Les cercles de la futurité” et est issue d’une réflexion de l’Institut Godin sur la mesure d’impact de l’innovation sociale. Partant de la “mesure d’impact axée sur la gestion par les résultats” comme contre-modèle, les auteur.rices proposent une nouvelle façon de concevoir l’évaluation de l’innovation sociale. Un regard éclairant qui rejoint le travail de l’Atelier Approche.s! sur l’évaluation des lieux hybrides par une approche adaptée à l’objet évalué, à savoir une fabrique de la ville itérative et collaborative.

Cette étude menée par un collectif de chercheur.euse.s du Labo de l’ESS montre comment l’économie sociale et solidaire et la démarche low-tech peuvent se soutenir mutuellement afin de faire émerger un nouveau modèle de ville, plus respectueux de l’humain et de l’environnement. Les tiers-lieux cristallisent cette rencontre entre économie sociale et solidaire et démarche low-tech : tout en promouvant des modes de travail innovants, les tiers-lieux, dans leur construction même, portent souvent une attention particulière au réemploi. Ils sont aussi vecteurs de modes de mobilité plus doux et d’une consommation responsable.

Cette étude réalisée par le Labo E&MISE ESSEC et l’Impact Tank porte sur les pratiques de l’évaluation de l’impact social en France. Grâce à la réalisation d’une enquête auprès d’opérateurs sociaux, de bailleurs et de structures évaluatrices, ce panorama permet de comprendre quelles sont les pratiques et les enjeux associés à la mesure d’impact social aujourd’hui. L’étude montre qu’un travail collectif sur cette pratique et sur des indicateurs d’évaluation est souhaitée par les acteurs interrogés.

Cet article, rédigé par les chercheuses Corinne Martin et Camille Pereira, livre une analyse des tiers lieux par le prisme des communs. Elles se posent la question du faire ensemble et de la gouvernance dans les tiers lieux en comparant la Bliida à Metz et La Palanquée à Sète. Un regard riche et éclairant sur les modèles qui favorisent la gouvernance collective telles que les sociétés coopératives.

Cet article de Volny Fages pour le Labo des Tiers-Lieux adresse la question suivante : quel est le rôle des tiers lieux de fabrication dans la transition écologique ? Ce texte aborde plusieurs transformations initiées par ces lieux : réflexions sur notre rapport aux objets techniques, relocalisation de la production et de la consommation (circuits courts)... Comme le rappelle l'auteur, tous ces effets doivent être objectivés par des études et c’est tout le défi que la mesure d’impact des tiers-lieux pose aujourd’hui. En rendant leurs impacts visibles, les tiers lieux seront plus en mesure d’enclencher des dynamiques territoriales vertueuses pour l’environnement.

A écouter ! Cet épisode du podcast “Dans la France des petites villes” du Programme B de Binge Audio porte sur la commune péri-urbaine de Trilport donne la parole au maire de la ville, Jean Michel Morer pour essayer de comprendre comment le numérique peut être “un lien d’émancipation et d’accès à la culture” et non pas seulement d’exclusion. Sylvain Paley et Samuel Chabré mentionnent les tiers-lieux comme des espaces d’inclusion et d’éducation au numérique. Ce sont des espaces de convivialité qui permettent de retrouver une place, tout en étant accompagné de manière horizontale.

Ce texte donne à voir les différents impacts que les tiers-lieux peuvent avoir dans le domaine de l’écologie : réhabilitation de lieux inutilisés, pratiques écoresponsables, promotion de la production et du commerce durables et de proximité…Pour illustrer la contribution écologique des tiers-lieux, l’article prend l’exemple des lieux de Sinny&Ooko, Oasis21 ou encore Comptoir de campagne. Autant de lieux que de manières d’appréhender le lien avec l’environnement et le territoire, qui nous permettent de repenser les impacts environnementaux des nos modes d’habiter et de travailler.

Cette étude issue du colloque mené par l’Université Versailles de Saint-Quentin en Yvelines s'articule autour de la question “Peut-on se passer de la voiture hors des centres urbains?”. Rédigée par Aurore Flipo à la suite d’une étude menée par Patricia Lejoux, ce texte revient sur les effets observés des tiers lieux et espaces de coworking sur la mobilité en milieu rural. Les impacts des tiers-lieux et espaces de coworking sur le territoire et l’environnement sont multiples. La mobilité, enjeu phare de la transition écologique des territoires, est ici étudiée comme pouvant évoluer vers des modes plus durables grâce à l’émergence d’espaces de coworking en milieu rural.