Dans la continuité de notre guide sur les effets environnementaux, cet article met en lumière les bénéfices directs de la sobriété sur l’environnement. Toutefois, la sobriété (et les pratiques associées) ne peut-elle pas avoir des effets positifs sur d’autres dimensions, comme le bien-être individuel, le bien-vivre, les dynamiques sociales ? Dans une récente étude intitulée Indicateurs de bien-vivre et co-bénéfices de la sobriété, les chercheuses Hélène l’HUILLIER, Fanny ARGOUD et Fiona OTTAVIANI interrogent justement ces liens. Un mode de vie sobre est-il compatible avec le bien vivre ? Si oui, quelles dimensions du bien vivre sont clés pour la sobriété ? Et quels indicateurs pourraient-être mobilisés pour rendre compte des bénéfices sociaux et environnementaux associés à ces pratiques ?
Des questions soulevées tout au long de cette étude, qui nous invite à repenser la sobriété au travers de ses co-bénéfices. Car oui, le bien vivre et la sauvegarde environnementale peuvent aller de pair, et plus encore le bien-vivre repose souvent sur des pratiques non matérielles compatibles avec la sobriété !
Ainsi, la sobriété doit être envisagée dans toute sa complexité : au-delà d’une simple contrainte, elle constitue une opportunité de transformation positive, à la fois écologique, sociale et économique.
En prenant en main le tableau de suivi-évaluation adossé à l’article, pensez-y pour ajouter certains indicateurs d’évaluation et rendre compte de vos pratiques de manière plus fine et transverse 😉